Coeurs de Rouille, de Justine Niogret
Résumé : (de Mnemos)
La cité est en plein déclin. Les robots, jadis fidèles serviteurs, régressent jusqu’à devenir des machines stupides ou de terrifiants prédateurs. Saxe est un artiste qui survit en travaillant sur les golems actionnés par magie. Dresde est une automate qui n’a connu que le luxe avant que son maître ne l’abandonne. Tout les sépare et pourtant ils vont partager un rêve commun : s’enfuir. Traqués par un tueur mécanique, ils se lancent dans une course peut-être sans espoir : retrouver la mythique porte ouvrant sur la liberté.
Deuxième roman de cette autrice que je tente mais malheureusement toujours pas de coup de cœur. Si la couverture a accroché mon regard tant en librairie qu’en bibliothèque, l’intérieur reste sans saveur pour moi. Une forme plus courte, nouvelle ou roman court, aurait peut-être mieux servi cette histoire car tout me semblait être là pour montrer un concept, un environnement, plutôt qu’une histoire avec des personnages auxquels on s’attacherait ou une intrigue. Niogret semble vouloir faire frissonner son lecteur mais c’est toujours son intention que je vois et je n’ai pas ressenti grand chose, ayant persévéré dans ma lecture car Cœurs de Rouille se lit plutôt vite et je voulais voir où elle allait en venir.
Autre chose étrange, les robots sont quasiment tout le temps appelés “golem” ce qui m’a un peu perturbé. J’aurais aussi aimé avoir une histoire plutôt du point de vu de Dresde l’automate, mais c’est Saxe le personnage principal, pour qui j’ai toujours un peu de mal à savoir si c’est un adulte ou un enfant. Le fait qu’il sache que Dresde n’a pas de genre ou de sexe ne l’empêche pas de décider d’utiliser “elle” au feeling, une occasion manquée à mon avis.
a dragon in space 